Acier Trempé

Pour chaque application industrielle, nous proposons des plaques ou pièces en acier trempé, conçues pour résister à l’usure intense et aux environnements exigeants. Grâce à notre sélection de matériaux trempés à l’eau ou à l’huile, vous bénéficiez d’une résistance optimisée selon vos contraintes spécifiques.

La résistance à l’usure d’un acier non renforcé par particules dures dépend directement de sa dureté : plus celle-ci est élevée, plus l’abrasion est limitée. Cependant, à partir d’un certain seuil, la fragilité et d’autres contraintes mécaniques imposent des limites pratiques.

C’est à ce stade que nos matériaux alternatifs prennent tout leur sens, offrant des performances supérieures sans compromettre la résistance globale. Notre gamme d’aciers trempés se décline en trois grandes familles, chacune conçue pour répondre à des conditions d’utilisation spécifiques :

QT (Quenched and Tempered) : Trempés à l’eau puis revenus, ces aciers offrent un excellent équilibre entre résistance mécanique et formabilité. Par exemple, un acier QT100 affiche une limite élastique de 689 MPa (100 000 psi) et une dureté d’environ 280 BHN, ce qui en fait une option fiable pour les châssis d’équipement, bras de levage ou structures porteuses.

AR (Abrasion Resistant) : Plus riches en carbone, ces aciers sont traités thermiquement pour atteindre des duretés de 400 à plus de 500 BHN. Ils sont conçus pour résister à l’abrasion sévère et aux impacts fréquents, notamment dans les godets, trémies, convoyeurs, parois de conteneurs et autres pièces d’usure. Acier

Dynamique 500 : Notre AR550 trempé à l’huile atteint une dureté initiale de 470 BHN, pouvant monter à 550 BHN sous l’effet des chocs répétés. Ce durcissement en surface, combiné à une structure interne plus tenace, prolonge significativement la durée de vie utile. Un comportement similaire est obtenu avec l’AR500 trempé à l’huile, enrichi en carbure de titane (Dynamique 500 Plus), particulièrement efficace dans les environnements à usure pure sans impact.

Pour évaluer la résistance réelle à l’abrasion, nous utilisons la méthode normalisée ASTM G65-04 Procédure A, qui repose sur l’action d’une roue en caoutchouc et d’un abrasif sec (sable d’Ottawa). Or, la granulométrie naturelle du sable peut varier légèrement d’un lot à l’autre, affectant les résultats. C’est pourquoi tous les essais comparatifs doivent être effectués dans le même laboratoire, avec un lot de sable constant. L’illustration ci-dessous montre le principe de l’appareil de test, ainsi qu’un échantillon usé.

Avant chaque série d’essais, un échantillon standard en acier D2 est utilisé pour vérification. Selon la version de la norme utilisée (ASTM G65-04 ou G65-16), la masse perdue attendue varie comme suit :

Points clés :

Matériau : acier à outils D2 (dureté recommandée : 60±1 Rc)
Cible nominale : perte de masse d'environ 0,20 g
Procédure A : essai le plus sévère (charge de 130 N)

La version ASTM G65-16 introduit une tolérance supplémentaire de ±16 %, s’ajoutant aux ±3 % déjà présents dans la version de 2004. Cette imprécision accrue rend le test moins fiable, notamment pour les matériaux très résistants à l’usure.

Dans le cas des revêtements au carbure, où les pertes sont extrêmement faibles, l’utilisation des normes récentes peut masquer des différences pourtant critiques entre deux matériaux haute performance. Avant toute comparaison, il est donc essentiel de vérifier la version de la norme utilisée, sans cette rigueur, les résultats risquent de prêter à confusion.

Le tableau ci-dessous présente les gains de durée de vie observés lors de tests ASTM G65-04 (procédure A), en comparaison avec un acier de construction standard de type 50W (350W) :

Nos essais et retours terrain confirment que ces résultats reflètent fidèlement les performances observées en conditions réelles.